ZAYANTSE. ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Extraits de son journal. Chapitre 1. (auteur: Zayantse herself !!)
[...] Maître Pommpy, dès son arrivée dans le clan des MMM, avait bien
remarquée que Zayantse était distraite. Bien qu’indéniablement
talentueuse, Maître Pommpy savait que ses rêveries perpétuelles ne
pouvaient que gâcher ce potentiel prometteur. Zayantse étant très peu
assidue dans l’apprentissage de l’art des jutsus, Maître Pommpy décida
de l’envoyer nager tous les jours dans la rivière du Yuukan. « La force
du courant nécessite de l’effort ET de l’attention. Pas de rêverie, au
risque d’être emporté … Peut être prendra t elle goût aux bénéfices de
la discipline ? » Pensait elle. Plongée malgré tout dans des pensées
fantaisistes, Zayantse se plia aux injonctions de la sagesse. Elle
allait donc nager tous les jours dans la rivière …
Quatre shinobis de Chikara, qui avaient repérés ce petit ballet
journalier, venaient eux aussi depuis trois jours, non pour nager mais
pour profiter des courbes et de la naïveté de Zayantse. Mais ce jour
là, fascinée par la forme d’un nuage, Zayantse glissa sur une de ces
pierres humides et mousseuses qui jonchent la rivière.
L’un des shinobis voyeurs ne put s’empêcher de rire à la vue de cette chute aussi spectaculaire que ridicule. Si sûr de leurs supériorités à la fois physique et numéraire, le regard surpris et plein de colère de Zayantse ne leur inspira ni la honte ni la fuite mais une moquerie hilare et grasse. Sous l’effet de la colère de plus en plus grande, le Kurai sombre se mit a bruler la peau de Zayantse. Cette douleur inconnue inonda son corps pour soudain se transformer en une froideur précise et macabre, balayant toute sa colère et même toute émotion, elle allait les tuer. D’une dextérité qu’elle ne se connaissait pas elle-même, elle se jeta sur le shinobi qui rigolait le plus fort et, avec son propre sabre, lui trancha et la gorge et le bras qui tenait son front plissé de ses rires hystériques. Sans même regarder, elle lança le sabre vengeur qui vint perforer l’abdomen du shinobi le plus éloigné, l’épinglant à l’arbre qui se trouvait derrière comme un vulgaire insecte. Pas encore mort, il put voir le sort réservé au troisième et dernier shinobi qui se jeta sur Zayantse en transperçant son ventre de son épée. Sans pousser un seul cri, elle ôta l’épée de son fourreau de chair pour couper la main qui l’avait frappée. Il n’eut pas le temps de gémir qu’elle lui arracha un œil, puis un autre. C’est seulement alors, qu’il put gémir de toutes ses forces. Elle le fit taire en assénant un coup parfaitement dosé sur sa trachée pour lui dire : « Brule l’extrémité de ton bras si tu veux vivre. Moi, je ne te tuerai pas. Et si tu arrive à ramper jusqu'à Chikara, raconte à qui veut l’entendre que tu es et resteras le seul survivant qui a vu Zayantse nue à son insue. Maintenant, Fuis. » Il courut du plus vite qu’il put sans se préoccuper des obstacles qui pourraient lui barrer la route. Son corps ensanglanté de son propre sang et de celui de ces pauvres inconscients, Zayantse se retourna vers l’insecte shinobi encore vivant, s’approcha doucement en regardant fixement ses yeux agonisants et d’un coup de poing d’une violence rare lui fit exploser le thorax.
Ayant craché ce qu’il lui restait de sang sur le visage
déterminé de cette blonde meurtrière et implacable, il mourut. Zayantse
s’écroula après ce dernier effort, quasiment morte.
La chance, ou le destin, voulut que ce jour là Maître Pommpy voulait
s’assurer que ça protégée ne passait pas son temps à regarder les
poissons plutôt qu’à travailler son Taiitsu. Voyant Zayantse sans
mouvement baignant dans le sang qui commençait déjà à noircir et au
milieu de corps d’inconnus démembrés. Maître Pommpy cru qu’elle était
morte. Elle se jura de retrouver ses assassins et de leurs faire payer
cet affront supplémentaire aux MMM. Elle s’apprêtait à ramasser le
corps sans vie pour le ramener à ses frères lorsqu’elle sentit que le
corps était encore chaud. Il fallut tout son talent de Maître et sa
science des plantes médicinales pour insuffler à Zayantse la force qui
allait lui permettre de survivre jusqu’à l’hôpital de Gensou.
Ce qui fut une tragédie pour Chikara, et bien faillit l’être pour Gensou et les MMM, se trouva être la réalisation même de la destinée de Zayantse. Aussi étrange et improbable que cela puisse paraître, celle qui n’était qu’une enfant rêveuse et naïve était devenue une arme terriblement efficace, une ombre que l’on ne voit que trop tard : Un assassin.
[...]
Extraits de son journal. Chapitre 2. (Auteur: toujours Zayantse !!)
Il fallut bien des semaines à Zayantse pour se remettre de cette mésaventure. Heureusement le clan tout entier fut aux petits soins avec elle et la seule séquelle qu’elle garda fut une cicatrice au ventre. Mais l’esprit de Zayantse avait été touché plus qu’on ne le croyait.
Elle avait peur.
Non pas peur de sortir de Gensou, bien au contraire,
mais peur de faire du mal à sa famille, à son clan. L’art de tuer
qu’elle savait maintenant en elle, s’était manifesté dans la colère
puis dans une détermination aveugle à toute pitié. Elle n’était pas sûr
de pouvoir se maitriser si les chamailleries habituelles entre frères
et sœurs venaient à déraper. Aussi ce matin là, alors que tout le monde
dormait encore, elle partit, sans rien, ne laissant que ces quelques
mots sur la table ; « Ne vous inquiétez pas ».
Elle prit la direction du désert en prenant soin d’éviter toute
confrontation humaine. C’était la première fois qu’elle s’éloignait
aussi loin de Gensou et personne, cette fois ne viendrait la sauver si
un drame venait à se produire. Lorsqu’elle vit au loin les premiers
sables du désert, contré infestée de Chikariens, elle savait déjà non
seulement être invisible pour les humains mais savait aussi
parfaitement tromper les sens affutés des animaux peuplant les plaines
d’Ukabu.
Elle s’aventura donc dans le désert sans crainte ni des hommes, ni des bêtes. Elle explorait cette région inconnue avec cette curiosité insatiable qui la caractérise et sans le savoir, elle s’approchait dangereusement du fief de la félonie, Chikara. Voyant la verdure réapparaitre, elle pensa avoir traversé le désert avec une facilité déconcertante. Bien entendu, elle n’en avait traversé qu’une toute petite partie et se trouvait maintenant juste au dessus de Chikara. Mais cela ne l’inquiétait en rien et elle s’amusait à suivre les voyageurs jusqu'à leurs souffler doucement sur la nuque sans qu’aucuns de ceux ci ne se doutent de sa présence.
Jusqu’au jour, ou bien évidemment, ce qu’elle prit pour un voyageur de plus, un paysan, était en fait un Shinobi bien plus expérimenté qu’elle. Le Chikarien avait repéré cette traque depuis plusieurs heures et attendait patiemment qu’elle se décide à approcher. Zayantse ne se doutant de rien s’approchait comme elle l’avait fait auparavant des dizaines de fois. Jubilant intérieurement de cette effronterie supplémentaire, elle s’apprêtait à souffler une fois de plus sur la nuque de cet inconnu comme marque de sa victoire. C’est alors qu’un heureux reflex lui permit de reculer des quelques centimètres qui lui sauvèrent la vie. Un sabre étincelant venait de faire siffler l’air et bien qu’il trancha une petite partie de sa gorge, il lui laissa la tête sur les épaules ! Concentrant immédiatement tout son chakra, elle projeta tous les miroirs de glaces qu’elle put et pris la fuite. Elle savait qu’ainsi blessée elle n’aurait pas pu gagner le combat. Elle maudit sa naïveté qui une fois de plus avait failli lui couter la vie et se jura de ne plus sous-estimer ses ennemis.
Elle entreprit de connaître parfaitement
le terrain ennemi et de s’armer pour le combat. Elle passa 40 jours
dans le désert. Elle connaissait tout les points d’eau, chaque dune,
chaque cavité qui entouraient Chikara. Mais cela ne suffisait pas. Sans
armes dignes de ce nom, elle savait qu’elle ne pouvait pas lutter
contre des junins expérimentés. Elle décida donc d’aller à Torikae et
pris la direction du sud. Ne disposant que d’indications assez vagues
sur le Yuukan, Zayantse ne savait pas qu’elle s’enfonçait de plus en
plus dans le désert. Son physique fut mit à l’épreuve et 60 jours
durant elle marcha sous un soleil de plomb. Elle fut surprise mais tout
a fait heureuse d’apercevoir des ruines. Elle s’assura que ce n’était
pas un mirage en touchant la première colonne qui fut à sa portée. Elle
avait entendu parler de ces ruines par Chiepoo, ces ruines dangereuses
mais remplies de richesses qui se trouvaient à l’ouest de Torikae. Elle
y vit immédiatement un moyen de gagner de l’argent. Ne sachant ni la
force des monstres ni en fait ou et comment trouver des objets de
valeurs dans ces ruines, elle passa plusieurs jours à ne rien faire
d’autre qu’observer. C’est alors qu’un son quasiment imperceptible
perturba la méticuleuse analyse des lieux. Le deuxième son qui suivit
quelques secondes plus tard mis Zayantse en alerte, quelqu’un était
dans les parages. Elle se figea et la saleté qui la recouvrait lui
donnait toute la ressemblance possible avec une vielle statut qui
n’aurait pas bougé d’ici depuis plusieurs siècles. L’intrus était à
porté et alors qu’elle s’apprêtait à se jeter sur cette forme encore un
peu floue elle fut stoppée d’entendre d’une voie familière ; « N’essaye
même pas petite imbécile ou je t’assomme ».
"Pommpy ! C’était Pommpy !"... Zayantse cria de joie non seulement de voir
Pommpy SenseÏ mais aussi de voir qu’elle s’était maitrisée à la vue
d’un être chère. Libérée de ses peurs elle se jeta au coup de Pommpy
sans se soucier du protocole. Reprenant ses esprits et vexée de s’être
fait repérer aussi facilement elle essaya assez maladroitement de
camoufler son soulagement et demanda comme si de rien n’était des
nouvelles des membres du clan. Pommpy sourit et s’en suivit une longue
discussion où elles se racontèrent leurs dernières aventures.
[...]
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Commentaires
je n' é pas encore lu mais l' histoire à l' aire b1